Vues asexuelles en voyage Saint-Pétersbourg

Les voyages, c’est une grande passion dans ma vie. Et je mesure ma chance de pouvoir le faire assez souvent et aussi assez loin. Dans cet article, j’ai choisi de vous parler d’une des destinations que j’ai préférée, Saint-Pétersbourg, visitée en 2014.

La visite s’est effectuée dans le cadre d’une croisière sur la mer Baltique, qui s’est également arrêtée à Helsinki, Tallin, Stockholm et Copenhague. J’ai vraiment apprécié le circuit, et surtout cette escale de deux jours dans l’ancienne capitale impériale russe.

La ville a été fondée par Pierre 1er au début du 18ème siècle à l’embouchure de la Neva pour en faire la nouvelle capitale de la Russie alors qu’il avait été impressionné par Amsterdam lors de son tour d’Europe. C’est donc une ville relativement récente qui a fait l’objet d’une planification et présente une architecture de style néoclassique mâtiné de baroque, articulée autour de canaux qui devaient servir à la circulation.

L’histoire de la ville est tourmentée, comme celle de la Russie. Suite au déclenchement de la première guerre mondiale, son nom jugé trop étranger a été russisé en Petrograd, la ville de Pierre. Puis elle est devenue Leningrad en 1924 après la révolution bolchevique de 1917. C’est sous ce nom qu’elle vivra le martyre pendant la seconde guerre mondiale, assiégée par l’armée allemande. Que de souffrances pour cette ville dont les fondations dans ce terrain marécageux du bord de la Neva ont été construites par des serfs, pratiquement à mains nues. C’est en 1991 suite à un référendum que la ville reprend son nom d’origine, et de nombreuses restaurations ont eu lieu pour lui rendre sa splendeur d’antan.

J’ai adoré l’ambiance et l’esthétisme de la ville ! Ou plutôt le centre visité par les touristes, car certaines banlieues traversées m’ont semblé être plus dans le style soviétique. La visite s’est effectué pendant la période autour du solstice d’été, pendant les nuits blanches. Les habitants étaient dehors, profitaient des nocturnes des magasins et buvaient aux terrasses des cafés. La Neva est impressionnante par sa largeur et la vivacité de ses eaux, nous sommes loin du calme de la Seine ! L’unité architecturale de la ville est aussi remarquable, alors que dans le même temps, les différentes couleurs pastels des bâtiments amènent de la gaieté.

Petite anecdote, j’ai remarqué que souvent, les français posent des questions aux guides quant au niveau de vie des habitants, notamment le salaire minimum, le salaire moyen, le montant des loyers … Nous avions à Saint-Pétersbourg un guide francophone qui a commencé sa carrière en tant qu’enseignant, mais qui l’a délaissée au profit de son activité de guide, beaucoup plus lucrative qui lui permettait en outre de voyager en hiver. Il nous appris que le marché locatif était virtuellement inexistant dans la ville, les russes préférant démarrer en habitat collectif réglementé afin d’économiser petit à petit et de pouvoir acheter pour habiter.

Ce que j’ai vu et visité

Les colonnes rostrales

Malheureusement, ce jour-là, la nuit blanche a duré même la journée ! Vous allez le voir sur les photos, il ne faisait pas très beau. Tout d’abord, les colonnes rostrales de l’île Vassilievski (île de Basile), en face du bâtiment de l’ancienne bourse. A l’arrière plan, le dôme doré de la Cathédrale Saint-Isaac.

La cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé

Érigée sur les lieux de l’assassinat d’Alexandre II, c’est la seule église de la ville construite dans le style russe. Elle a été entièrement restaurée car pendant l’époque soviétique où les pratiques religieuses étaient quasiment interdites, elle servait d’entrepôt pour les marchandises ! Saviez-vous que les messes orthodoxes ne sont pas en russe ? Elles sont en slavon d’église, dérivé du vieux slave. L’intérieur recouvert de mosaïques est magnifique, et vaut la visite.

Le « modeste » restaurant pour le déjeuner

En fait, il s’agit du palais d’un frère du tsar, mais je ne me rappelle pas le nom du tsar ni le nom du frère ! En revanche, c’était absolument grandiose ! Le repas en lui-même n’était pas extraordinaire, mais pour s’imaginer à l’époque de la Russie impériale, c’était le lieu rêvé.

L’ensemble des musées de l’Ermitage

C’est l’ancien palais des Tsars, transformé en musée comme le Louvres ou Versailles. Situé sur les bords de la Neva, l’intérieur est grandiose, rutilant d’or. Beaucoup de peintures, mais aussi des objets comme des bâtons de maréchal, c’était la première fois que j’en voyais. Et comme pour le Louvres, il n’est pas possible de tout visiter en une seule fois, de part la taille importante du musée, mais aussi parce que personnellement, mon œil se lasse après trop de choses extraordinaires, comme un effet de saturation.

Ces journées passées à Saint-Pétersbourg m’ont laissée un excellent souvenir, et en partant, je me suis dit que j’y reviendrais avec joie, peut-être en couplant avec une visite de Moscou. Côté pratique, les euros étaient acceptés dans les magasins de souvenirs officiels, les cartes bancaires aussi. Les prix étaient raisonnables. Concernant les transports, je n’ai pas eu l’occasion de voir le métro de la ville, qui l’ai-je lu vaut le détour. La nourriture était plutôt simple, mais bonne, avec les œufs de saumon, appelé caviar rouge, servis aux deux repas. J’ai beaucoup apprécié également les visites guidées qui permettent de voir plus de choses en aussi peu de temps, au détriment peut-être d’une expérience plus authentique de la ville. Peut-être pour une prochaine visite, qui sait ?

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